vendredi 29 août 2014

...si le loup y était...




Une voiture bleue
et "gnagnagna" dit la panthère,
près d'une maison
au toit bleu... 

jeudi 28 août 2014

... pendant que le loup n'y est pas







Dans la ferme des animaux, 
il y a des calins de chèvres 
et un chouchou lapin chou 
pas plus haut que 3 cailloux ! 

Quand on rentre, 
T. est là 

Et un escargot ! 
(et six poulets qui vont bien !!! 
oui bon...rien à voir)


mercredi 27 août 2014

Promenons nous dans le Var...






J'ai croisé... 
un petit cerf en laine 
posé près des ronrons d'un chat... 
un petit oiseau en bois, silencieux, cette fois... 
une rousse frimousse en escargot... 
des coquilles solitaires 
dans les herbes sèches, toujours... 



à suivre...

Tout un monde 
chez Baptistine Mésange !

mardi 26 août 2014

un article dans Var matin


J'ai eu le plaisir de dédicacer au côté de ma copine Baptistine Mésange. 
C'était samedi 23 Aout 2014 à la Médiathèque de Brignoles. 
Un grand merci à elle, à Eliane et à la librairie du bateau blanc 
pour cette jolie rencontre. 

Je vous en dis plus très vite ! 
(à propos de ma semaine dans le Var) 


vendredi 15 août 2014

samedi 9 août 2014

Dédicace le 23 Aout 2014 à Brignoles


Et hop !
J'ai le plaisir d'être invitée 
par la médiathèque de Brignoles 
grâce à Baptistine Mésange... 
Nous dédicacerons toutes deux nos ouvrages.
On vous attend nombreux 
le samedi 23 Août 
à 10h30 

Vous reconnaitrez mon petit capuchon 
apparu dans un moleskine et tiré d'une série d'originaux 



jeudi 7 août 2014

Tampons ou linogravure

Il y a plus de six mois, j'ai fait quelques essais aux tampons... 
Je ne vous les avais pas encore montrés : 
sur papier indien ou japonais... 


Lecture d'haïku





Le chêne 
sa mine indifférente 
devant les cerisiers fleuris




Bashô




mercredi 6 août 2014

Moleskine




Le Mignon'leskine prend des vacances... Il reviendra à la rentrée (on verra si la flemme est partie).

Voici les dernières images de Juillet...


 



Visions d'haïku

QU'EST-CE QUE LE HAÏKU? par Madoka MAYUZUMI.

Ce qui est important dans le haïku, c'est la "marge",
le silence, ce qui est entre les lignes, l'espace vide, le blanc,
où s'échangent les sentiments.
Ce qui est important ce n'est pas les mots, mais l'espace créé par eux.
On dit que le haïku est la littérature du silence.
Le point important pour le haïku, c'est : « Comment on peut se taire ? ».

J'utilise les mots, je travaille sur l'espace (les "marges") entre les mots.
Le lecteur doit chercher le vide pour identifier les éléments
(sensations, parfum, lumière, etc.)...
Dans le haïku, on ne parle pas de son sentiment directement.
On fait parler (par les objets). Il y a une sorte de sublimation.
C'est là le charme du haïku.
Par le haïku on peut sublimer à travers « le monde concret ».

Constantin BRANCUSI disait :
« Arriver à la simplicité n'est pas le but de l'art. Quand j'essaie
de m'approcher de la sensation réelle, j'arrive à la simplicité. ».

Je pense que la culture du haïku japonais cherche la simplicité
en utilisant « un cadre fixe ».
La forme fixe est déjà une simplification.
Elle permet d'arriver à l'essentiel.
Le point d'arrivée de BRANCUSI et du haïku est le même.

Le haïku est une salutation à l'égard de ce que l'on croise (fleur,
oiseau, etc.) ; on éternise la beauté de cet élément de la nature.
Dans le haïku, on ne dit pas "je",
mais, par rapport aux éléments, on peut exprimer son être.

Le haïku est inutile mais irremplaçable.
Dans ce monde, il est temps que l'utilité de cet inutile revienne.
Saisir ce qui doit être dans cette "marge".
Ressentir quelque chose autour des mots exprimés.
Le haïku n'a pas d'explication, de logique, de raisonnement.
Si l'on veut des explications logiques, voir le tanka...

Madoka MAYUSUMI, ambassadrice culturelle du Japon à Paris
et haïjine.

Quelques haïkus de Madoka MAYUSUMI

Le parapluie que j'ai prêté
m'est rendu avec
des pétales de fleurs

.......

Nuit de fleurs de cerisiers
un petit peu de mensonge
dans la réponse

.......

Aujourd'hui aussi
un inconnu s'agenouille
dans les champs de violettes

Lecture d'haïku





Sous les pluies d'été
raccourcissent
les pattes du héron

 

Bashô 


 

mardi 5 août 2014

Visions de l'haïku

Approche du haïku de Jean Foucault

Esprit et forme du haïku

Il s’agit d’exprimer - en trois temps - le « où » le « quand » et le mystère des choses. 
Le deuxième vers est le plus long (7 syllabes dans la tradition).
La « petite surprise » est dans le troisième (qui aide à saisir le sens de l’ensemble).
Le haïku correspond à une sensation fugitive, à un moment donné, à une émotion, un émerveillement : 

Oh une luciole
regarde
je crie, mais j’étais seul.

(Taïgi)

Lecture d'haïku




Les yeux des chats
devenus des aiguilles
quelle chaleur !



Suikô


lundi 4 août 2014

Visions de l'haïku


Un texte très court mais qui en dit long
sur l'utilisation de la suggestion en haïku.

Je le soumets au haïjins qui sont déjà à l'aise avec la forme.

"La suggestion si elle existe ne porte que sur les ressentis
non exprimés (sensations, impressions, émotions...).

Elle ne porte pas sur les aspects concrets qui au contraire
aident à délimiter le cadre à travers lequel peuvent
éventuellement naître les ressentis.

Si le lecteur devait d'abord deviner le contenu de la scène elle-même,
il perdrait une grande partie des ressentis susceptibles de l'atteindre."


Francis Tugayé.

Lecture d'haïku





Dans la jarre d'eau flotte
une fourmi
sans ombre